Le résultat du conditionnement à la malbouffe
A l'approche de l'épiphanie, je vais vous raconter une histoire de galette des rois. Une histoire VERIDIQUE puisque vécue par le mari d'une amie qui est cuisinier.
Afin de respecter l'anonymat, je vais l'appeler Honoré.
Je précise que l'histoire est VERIDIQUE. Seul le prénom a été changé.
L'histoire
Honoré est donc chef cuisinier dans un lycée. Il prépare donc des repas pour des lycéens de la seconde au BTS ou classe préparatoire.
Il fait partie de ceux qui évitent dans la mesure du possible les produits tout faits tout préparés.
Dans cette optique-là, il décide un jour de faire la galette des rois lui-même. Avec son équipe, ils préparent donc la pâte feuilletée, la farce et tout.
Bilan de l'opération : la majorité des galettes a fini à la poubelle et il a entendu des remarques du style "Mais ce n'est pas de la vrai galette !"
Déçu, l'année d'après il décide de prendre des galettes surgelées toutes prêtes. Elles ont été mangées cette fois-ci et là il a eu droit à des remarques du style "Ca c'est de la vraie galette."
Bilan de l'histoire
Ca fait tout de même peur. Ca montre que les industriels ont réussi à éduquer ou plutôt de conditionner notre palais à apprécier la mauvaise qualité (pour ne pas dire la merde) avec leurs conservateurs, additifs en tous genre et pire encore, à détester ce qui est naturel et plus sain.
Et l'histoire de la galette est un exemple parmi d'autres puisqu'il a déjà entendu des remarques du genre "Mais c'est quoi dans la glace, c'est de la sâleté ? De la poussière ?" Non, ce sont tout simplement des grains de vanille mon coco.
Serions-nous devenus abrutis au point d'oublier que le lait ça ne vient pas de la bouteille mais bien de la vache ? Que les fruits et légumes ça provient bien du jardin, des arbres et pas de la boîte de conserve ?